La mère à côté
Rosy a 90 ans mais ne s’en souvient pas. D’ailleurs, depuis quelque temps, elle en a 62. La mémoire en naufrage, elle ne peut plus se raconter. Alors c’est sa fille qui prend la parole. Pour la retrouver, fixer des instants de vie, évoquer la relation fusionnelle qui les lie, l’inversion progressive des rôles et ce qu’il reste d’humour et d’amour, malgré la réalité brutale de l’effacement de soi.
S’appuyant sur des souvenirs d’enfance, elle ouvre un territoire où le passé et le présent cohabitent, et tente de restituer la vie simple et la personnalité de celle qui était un modèle de force active, d’excentricité et de joie de vivre.
La Mère à côté, c’est l’hommage lumineux et bouleversant d’une fille à sa mère, écrit dans l’urgence de lutter contre l’absence. Mais, au-delà de l’expérience personnelle, l’auteure donne une valeur collective à son récit, en tentant de répondre à cette question : que signifie pour une femme de vieillir ?