Même pas mort
à travers les neuf jours qui entourent la mort d'un père - de son opération fatale au lendemain de son inhumation -, ce journal raconte l'incroyable marathon d'une famille soudée autour du disparu.
Paradoxe ? La mort donne naissance à d'extraordinaires moments de vie : recueillis, tendres, bouleversants, mais aussi inattendus, surréalistes, cocasses et parfois même franchement drôles. Pompes funèbres, préparation de la cérémonie, condoléances... Très vite, la réalité reprend le dessus, matérielle, prosaïque.
Combien de personnes autour du buffet ? En d'autres termes, le corps est encore chaud qu'il faut penser viande froide. C'est comme ça, et c'est peut-être bien ainsi.
L'émotion est constante et l'humour souvent présent. Jamais sacrilège, mais vital et sans doute salutaire. En forme d'hommage à un père qui « aurait été le premier à mourir de rire » devant l'incongruité de certaines situations.
Parce qu'il tente, selon le mot d'Oscar Wilde, de « parler des choses graves avec légèreté » et raconte comment rester debout quand la douleur frappe fort, ce témoignage entièrement vécu se veut universel. Chacun pourra s'y reconnaître et, qui sait, y puiser un peu de force et de consolation.