Prélude à l'aventure
à dix-sept ans, Henri Vincenot, lors d'une partie de chasse avec son grand-père, l'aïeul initiateur de La Billebaude, se perd dans les bois et les friches. Cherchant son chemin, il tombe en arrêt, ébloui, sur un hameau en ruine au creux d'une petite combe bourguignonne. Se déclarant alors « Prince charmant d'une Belle endormie », il se prend de passion pour l'endroit et déclare au chien fidèle qui l'accompagne : « Tu vois, c'est ici que je passerai mes jours ! » Telle est la grande révélation contée à la fin de La Billebaude.Passade d'un adolescent excentrique et rêveur ? Pas tant que cela !En effet, son diplôme d'HEC en poche, une fois marié avec Andrée, qui le suit dans ses rêves, après aussi quelques expériences professionnelles qui le « dégoûtent » du monde, Henri imagine tout abandonner du siècle et de ses leurres pour installer sa famille dans ce lieu perdu mais magique. Il a trois petits enfants, une épouse vaillante et enthousiaste. Le jeune couple va tout mettre en œuvre, sous la houlette d'Henri, pour préparer cette aventure digne des pionniers du Nouveau Monde, menant une vie à la dure, sans le confort ni les plaisirs « tout faits » que procure la vie moderne.Prélude à l'aventure a été écrit en 1941, en pleine Occupation. Cet hiver-là est extrêmement rigoureux : peu de bois de chauffage, des nuits glaciales, des tickets de rationnement qui n'assurent pas une nourriture suffisante, presque pas de médicaments pour soigner les maladies infantiles... Et pourtant, dotés d'un optimisme inébranlable, les amoureux partent, avec tente et outils de bûcheronnage, poser les premiers jalons de leur paradis futur.Vincenot a vingt-neuf ans et, déjà, tout ce qui fera le charme puissant de La Billebaude : l'amour sensuel d'une nature sauvage, parfois cruelle mais toujours ensorceleuse ; le mot juste pour parler des saisons, des arbres et des plantes utiles, des sauvagines et de leur vie tumultueuse ; le plaisir communicatif avec lequel le jeune auteur exprime la jouissance de l'effort physique à fournir pour maîtriser cette nature si chère à son cœur.
à dix-sept ans, Henri Vincenot, lors d'une partie de chasse avec son grand-père, l'aïeul initiateur de La Billebaude, se perd dans les bois et les friches. Cherchant son chemin, il tombe en arrêt, ébloui, sur un hameau en ruine au creux d'une petite combe bourguignonne. Se déclarant alors « Prince charmant d'une Belle endormie », il se prend de passion pour l'endroit et déclare au chien fidèle qui l'accompagne : « Tu vois, c'est ici que je passerai mes jours ! » Telle est la grande révélation contée à la fin de La Billebaude.
Passade d'un adolescent excentrique et rêveur ? Pas tant que cela !
En effet, son diplôme d'HEC en poche, une fois marié avec Andrée, qui le suit dans ses rêves, après aussi quelques expériences professionnelles qui le « dégoûtent » du monde, Henri imagine tout abandonner du siècle et de ses leurres pour installer sa famille dans ce lieu perdu mais magique. Il a trois petits enfants, une épouse vaillante et enthousiaste. Le jeune couple va tout mettre en œuvre, sous la houlette d'Henri, pour préparer cette aventure digne des pionniers du Nouveau Monde, menant une vie à la dure, sans le confort ni les plaisirs « tout faits » que procure la vie moderne.
Prélude à l'aventure a été écrit en 1941, en pleine Occupation. Cet hiver-là est extrêmement rigoureux : peu de bois de chauffage, des nuits glaciales, des tickets de rationnement qui n'assurent pas une nourriture suffisante, presque pas de médicaments pour soigner les maladies infantiles... Et pourtant, dotés d'un optimisme inébranlable, les amoureux partent, avec tente et outils de bûcheronnage, poser les premiers jalons de leur paradis futur.
Vincenot a vingt-neuf ans et, déjà, tout ce qui fera le charme puissant de La Billebaude : l'amour sensuel d'une nature sauvage, parfois cruelle mais toujours ensorceleuse ; le mot juste pour parler des saisons, des arbres et des plantes utiles, des sauvagines et de leur vie tumultueuse ; le plaisir communicatif avec lequel le jeune auteur exprime la jouissance de l'effort physique à fournir pour maîtriser cette nature si chère à son cœur.