Big John de Paname
Pour le peuple de la nuit, il est Cerbère. Celui dont le « oui » ou le « non » vous fait entrer au paradis des beautiful people ou vous renvoie dans l'enfer des gens ordinaires. Devant la porte d'une boîte de nuit au prestige inversement proportionnel à la taille, il se tient là, chaque nuit pendant des heures, objet de toutes les séductions et des plus grands mouvements de colère. Et tandis que tous guettent son assentiment, lui est au théâtre. Parce que ce poste de guet, ces quelques mètres carrés de bitume sur le trottoir d'une rue parisienne chic, est une scène à nulle autre pareille. Dans ce livre hilarant et monstrueux, Big John de Paname, cette unique fois, vous propose d'entrer. Et si vous pensiez connaître les limites de la dinguerie humaine, attendez-vous à tourner les pages, bouche bée, devant la folie suscitée par une simple porte. à moins, bien sûr, comme le tisse habilement Big John dans cette ronde frénétique d'histoires cocasses, que cette porte dise autre chose. Que ce « oui » ou ce « non » renvoie chacun à quelque chose de plus profond : une reconnaissance, une appartenance, une identité... Et que celui qui se tient devant la porte soit en fait le bras armé d'une discrimination violente, puisqu'elle sanctionne précisément l'idée que se fait de lui-même celui qui se présente.
Pour le peuple de la nuit, il est Cerbère. Celui dont le « oui » ou le « non » vous fait entrer au paradis des beautiful people ou vous renvoie dans l'enfer des gens ordinaires. Devant la porte d'une boîte de nuit au prestige inversement proportionnel à la taille, il se tient là, chaque nuit pendant des heures, objet de toutes les séductions et des plus grands mouvements de colère. Et tandis que tous guettent son assentiment, lui est au théâtre. Parce que ce poste de guet, ces quelques mètres carrés de bitume sur le trottoir d'une rue parisienne chic, est une scène à nulle autre pareille.
Dans ce livre hilarant et monstrueux, Big John de Paname, cette unique fois, vous propose d'entrer. Et si vous pensiez connaître les limites de la dinguerie humaine, attendez-vous à tourner les pages, bouche bée, devant la folie suscitée par une simple porte.
à moins, bien sûr, comme le tisse habilement Big John dans cette ronde frénétique d'histoires cocasses, que cette porte dise autre chose. Que ce « oui » ou ce « non » renvoie chacun à quelque chose de plus profond : une reconnaissance, une appartenance, une identité... Et que celui qui se tient devant la porte soit en fait le bras armé d'une discrimination violente, puisqu'elle sanctionne précisément l'idée que se fait de lui-même celui qui se présente.