C’était en mai, un samedi
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C'était en mai, un samedi

Paru le 19 avril 2012
ISBN : 978-2-84337-663-4
Prix : 17.50 €

Perchée au sommet de la butte Montmartre, une maison sertie de terrasses suspendues domine Paris. Une femme vit là depuis vingt-cinq ans. Seule. Ce 2 mai 1987, elle décide que cette maison, dont elle a toujours dit qu'elle était sa « chaussette », sera son tombeau. Ce samedi soir, dans le Paris désert d'un week-end du 1er mai, elle va mettre fin à ses jours.Assise sur le bord de son lit, elle contemple une dernière fois la ville qui lui a tout donné, et beaucoup pris. Sur le chevet, une bouteille de whisky, quatre boîtes de somnifères, le téléphone. Parler, elle voudrait enfin parler, presque pour la première fois, dire quelle a été sa vie, dire pourquoi elle lui préfère la mort. Elle compose un numéro au hasard...à l'autre bout de la France, dans son petit jardin clos, Sophie ajuste les bouquets de muguet qu'elle vient de cueillir. Elle goûte le silence, sa nouvelle solitude depuis qu'elle a quitté son mari, la ville pour la campagne. Le téléphone sonne. Elle n'attend aucun appel, elle se précipite...« Allô, je m'appelle Yolanda, je vais mourir... »Deux heures s'écouleront. Deux petites heures, le temps que deux femmes se racontent et livrent leurs secrets. Madame Tout-le-monde, Sophie, et Yolanda, que la France entière connaît sous le nom de Dalida.

Perchée au sommet de la butte Montmartre, une maison sertie de terrasses suspendues domine Paris. Une femme vit là depuis vingt-cinq ans. Seule. Ce 2 mai 1987, elle décide que cette maison, dont elle a toujours dit qu'elle était sa « chaussette », sera son tombeau. Ce samedi soir, dans le Paris désert d'un week-end du 1er mai, elle va mettre fin à ses jours.

Assise sur le bord de son lit, elle contemple une dernière fois la ville qui lui a tout donné, et beaucoup pris. Sur le chevet, une bouteille de whisky, quatre boîtes de somnifères, le téléphone. Parler, elle voudrait enfin parler, presque pour la première fois, dire quelle a été sa vie, dire pourquoi elle lui préfère la mort. Elle compose un numéro au hasard...

à l'autre bout de la France, dans son petit jardin clos, Sophie ajuste les bouquets de muguet qu'elle vient de cueillir. Elle goûte le silence, sa nouvelle solitude depuis qu'elle a quitté son mari, la ville pour la campagne. Le téléphone sonne. Elle n'attend aucun appel, elle se précipite...

« Allô, je m'appelle Yolanda, je vais mourir... »

Deux heures s'écouleront. Deux petites heures, le temps que deux femmes se racontent et livrent leurs secrets. Madame Tout-le-monde, Sophie, et Yolanda, que la France entière connaît sous le nom de Dalida.