Hommes, je vous aime
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Hommes, je vous aime

Paru le 11 mars 2009
ISBN : 978-2-84337-514-9
Prix : 17 €

Dans un texte intime et attachant, dont le point de départ est une lettre qu'elle écrit à son père décédé, Brigitte Lahaie s'adresse à tous les hommes. Et c'est une magnifique déclaration d'amour que leur envoie celle qui se décrit comme "une féministe tout contre les hommes ".

Papa, pourrai-je un jour cesser de te parler ? En aurai-je seulement envie ? Ce monologue continu, sans réponse de ta part, sais-tu à quel point il peut être angoissant, parfois ? Heureusement, tous ces hommes qui me parlent chaque jour me permettent des échanges que jamais tu ne m'as autorisés. Mais ne sommes-nous pas toujours en train de demander ce que nous n'avons pas obtenu, alors qu'il serait tellement plus positif de regarder ce qui nous est donné ? Et si je fais ce constat, je ne me sens plus du tout lésée. Tu m'as apporté, papa. Je te dois mon intuition, mon imaginaire, mon sérieux, mais ce que tu m'as donné de plus fort, c'est cet amour des hommes, cette compréhension de la sensibilité masculine. Nous, les femmes, pensons trop souvent qu'un homme est fabriqué comme nous, nous attendons de lui la même empathie que celle de notre mère. Grâce à toi, j'ai appris à aimer les hommes pour ce qu'ils sont. Grâce à toi, j'ai su devenir la femme que j'avais envie d'être. Grâce à toi, chaque jour, des hommes peuvent mieux aimer leur femme, une femme qui les accepte et les aime pour ce qu'ils sont : des hommes.

"Lorsqu'on me demande quel est mon métier, j'aime à répondre : accoucheuse d'âmes. Je suis celle qui allume la lumière dans le bordel affectif de l'autre. Tant d'hommes aujourd'hui ne savent plus très bien comment se situer dans leurs relations amoureuses. Trop machos, trop virils ou trop sensibles, ils ont l'impression que les femmes ne seront de toute façon jamais contentes. Les hommes, lorsqu'ils sont acceptés pour ce qu'ils sont, font des compagnons de vie formidables. Alors cessons de les critiquer, nous les femmes, parce qu'ils ne sont pas comme nous le voudrions. Car, après tout, quelle femme voudrait d'un homme qui lui ressemble ? "