Les marées de Socoa
Dans la lignée de La Maison Etcheverry, André-Jean Lafaurie continue de raconter l'âme basque, à travers, cette fois, non plus la terre, mais l'Océan.
à la mort de son père, Clovis d'Arritz, un puissant armateur qui dirigeait la ville de Saint-Jean-de-Luz depuis le pont de sa maison-bateau, le Jauna, et au terme de longues années d'absence, Zigor rentre au pays, comme son ancêtre Ozar l'avait fait deux siècles plus tôt.
Venant d'Hawaï, où il a bâti un empire de pêche, de surf et de flottilles, il atterrit à Biarritz dans son jet privé. C'est un homme qui a souffert : il a aimé Luka, l'aviatrice qui l'a sauvé en y laissant la vie bien des années plus tôt, à Dakar, et Aloha, qui l'attend à Hawaï...
Zigor ne doit rester à Saint-Jean-de-Luz que trois jours, pour les obsèques de son père. Lui seul sait qu'il devra y demeurer jusqu'à ce qu'il ait accompli son vœu secret : sauver le fort de Socoa, menacé par la plus violente organisation criminelle, qui agit sous le couvert du décryptage des mystères de l'euskara (la langue basque).
La haine ancestrale des d'Arritz et des Galzi va soudain se réveiller.