Rue de la république
Aminata Bakayoko est femme de ménage. C'est elle qui va découvrir, lors d'une nuit de travail, le corps d'un suicidé, Jean-Michel Gayet, cadre sup chez Orange. Gayet laisse derrière lui, outre une note incendiaire, sa femme, Emmanuelle, directrice du cabinet du maire de Saint-Denis. Emmanuelle est l'ancienne maîtresse de Paul Kerjean, un journaliste qui n'a pas baissé les bras devant l'injustice et qui est l'ami de Jean Valmy, le flic chargé de l'enquête. Ce qui les réunit, c'est la ville de Saint-Denis, cette mal-aimée cosmopolite, à la frontière physique et économique de la capitale, avec son Stade gigantesque, ses 40 % de logements sociaux et son taux de chômage de 22 %. Une ville que les médias aiment résumer en quelques formules lapidaires, comme « émeutes », « voitures brûlées » et « islamistes », quand les terroristes mettent Paris à feu et à sang. Dans ce tendre et palpitant roman choral, c'est bien à cette ville de Saint-Denis que l'auteur rend hommage. S'emparant de tous les sujets d'actualité, il déploie son intrigue pour nous offrir un grand roman populaire qui nous fait passer du plus beau côté du miroir, celui où les hommes et les femmes de toutes les couleurs, de toutes origines, ne veulent pas se laisser réduire à des gros titres racoleurs, mais vivent, saignent, aiment et se mélangent pour former un tableau qu'on pourrait tout simplement intituler « le peuple ».
Aminata Bakayoko est femme de ménage. C'est elle qui va découvrir, lors d'une nuit de travail, le corps d'un suicidé, Jean-Michel Gayet, cadre sup chez Orange. Gayet laisse derrière lui, outre une note incendiaire, sa femme, Emmanuelle, directrice du cabinet du maire de Saint-Denis.
Emmanuelle est l'ancienne maîtresse de Paul Kerjean, un journaliste qui n'a pas baissé les bras devant l'injustice et qui est l'ami de Jean Valmy, le flic chargé de l'enquête. Ce qui les réunit, c'est la ville de Saint-Denis, cette mal-aimée cosmopolite, à la frontière physique et économique de la capitale, avec son Stade gigantesque, ses 40 % de logements sociaux et son taux de chômage de 22 %. Une ville que les médias aiment résumer en quelques formules lapidaires, comme « émeutes », « voitures brûlées » et « islamistes », quand les terroristes mettent Paris à feu et à sang.
Dans ce tendre et palpitant roman choral, c'est bien à cette ville de Saint-Denis que l'auteur rend hommage. S'emparant de tous les sujets d'actualité, il déploie son intrigue pour nous offrir un grand roman populaire qui nous fait passer du plus beau côté du miroir, celui où les hommes et les femmes de toutes les couleurs, de toutes origines, ne veulent pas se laisser réduire à des gros titres racoleurs, mais vivent, saignent, aiment et se mélangent pour former un tableau qu'on pourrait tout simplement intituler « le peuple ».