La maison jaune
Traduit de l'anglais (G.B) par Cécile Chartres & Elisabeth Samama Entre les mois d'octobre et de décembre 1888, deux des plus grands peintres de l'histoire ont partagé une petite maison jaune aux angles irréguliers dans la ville d'Arles. Pendant neuf semaines, Vincent Van Gogh et Paul Gauguin y ont peint, bu, visité les bordels et hanté les cafés, se sont étudiés, jalousés, disputés, et s'y sont affrontés dans un huis-clos créatif à nul autre pareil. Le célèbre critique d'art anglais, Martin Gayford, relate ici cette incroyable aventure ; la subtile, prodigieuse et toxique amitié entre deux géants qui ne pouvaient que se heurter dans un si petit espace, produisant des étincelles de génie et les ferments d'un drame connu. Le talent de Gayford est de dessiner pour nous, autour du motif tragique de cette oreille tranchée, une exploration intime ne se réduisant pas à une glissade vers la folie. Dans sa maison jaune, Gayford, mieux que personne avant lui, nous fait pénétrer dans le secret de la création, toucher du doigt, ressentir le mystère et la matière nécessaires au surgissement du sublime.
Traduit de l'anglais (G.B) par Cécile Chartres & Elisabeth Samama
Entre les mois d'octobre et de décembre 1888, deux des plus grands peintres de l'histoire ont partagé une petite maison jaune aux angles irréguliers dans la ville d'Arles.
Pendant neuf semaines, Vincent Van Gogh et Paul Gauguin y ont peint, bu, visité les bordels et hanté les cafés, se sont étudiés, jalousés, disputés, et s'y sont affrontés dans un huis-clos créatif à nul autre pareil.
Le célèbre critique d'art anglais, Martin Gayford, relate ici cette incroyable aventure ; la subtile, prodigieuse et toxique amitié entre deux géants qui ne pouvaient que se heurter dans un si petit espace, produisant des étincelles de génie et les ferments d'un drame connu. Le talent de Gayford est de dessiner pour nous, autour du motif tragique de cette oreille tranchée, une exploration intime ne se réduisant pas à une glissade vers la folie.
Dans sa maison jaune, Gayford, mieux que personne avant lui, nous fait pénétrer dans le secret de la création, toucher du doigt, ressentir le mystère et la matière nécessaires au surgissement du sublime.